- climber a écrit:
- Je ne sais pas sur quelle analyse tu te bases pour avancer cela. Pour ma part mon expérience sur les problèmes comportementaux non psychiatrique des enfants sont à 100% du à une structure familiale déficiente. Qu'il s'agisse d'un père absent, d'une mère absente, d'un parent violent, d'un manque de stabilité de la cellule familiale, etc...il y a toujours quelque chose à rechercher à ce niveau là.
Tous les enfants dont cette céllule est déficiente non heureusement pas de problème comportemental, en revanche tous ceux qui ont un problème de comportement ont une céllule familiale déficiente.
Je crois que tu confonds les bons sentiments (qui t'honnorent) à savoir de penser qu'un couple homo n'est pas différent d'un couple hétéro parce que cela ne serait pas juste; avec une vision objective des choses qui te ferait te rendre compte qu'un couple homo est fondamentalement différent d'un couple hétéro...mais ce n'est pourtant pas leur faire insulte.
Je suis certainement bien plus au courant que toi en ce qui concerne les déficiances familiale. Mon père était éducateur à la justice, des cas de déficience parentale, j'en ai croisé pas mal.
Et en me basant sur cette expérience concrète, je considère qu'un
couple d'homosexuels ne présente aucune des déficiences de couple dont tu parles.
Ce que tu dis est intéressant, mais il faut apporter une nuance capitale. ça n'est pas l'abscence d'un sexe homme ou femme qui gène,
c'est l'abscence d'un autre adulte pour équilibrer la relation affective avec l'enfant, et lui servir de modèle d'amour entre deux adultes (donc à égalité, et non pas le même amour que celui enfant/parent.)
En réalité, ces defficiences familiales ne sont même pas lié à l'abscence physique, elle sont lié à l'abscence affective d'une personne. En très très grande majorité le père d'ailleur, bien plus que la mère. (Surtout parce que quand la mère est absente, c'est souvent qu'elle est morte, et donc souvent toujours aimé par le père. Car en cas de conflis, c'est toujours à la mère qu'on confie la garde.)
Je précise, il peut être là physiquement, mais s'il est dénigré, méprisé, c'est comme s'il était absent.
Au contaire un père totalement absent ou mort, mais toujours estimé par l'autre parent, toujours présent affectivement dans la famille peut servir de modèle. et ça ne pose que rarement les problèmes dont tu parles.
La déficience, en réalité, c'est celle de l'amour d'un adulte pour un autre adulte en présence de l'enfant. Il en a besoin pour trouver ses repères, résoudre son "œudipe", et surtout surtout surtout pour ne pas que l'amour mère/fils (ou parent/enfant) deviennent malsain.
Dans un couple d'homo, il y a cet amour entre deux adultes, donc il n'y a pas de déficience sur ce plan.
Je sais que ça peut sembler étrange pour ceux qui n'en connaisse pas, mais dans un couple d'homo, il ne manque personne affectivement.
Et plus que l'abscence réel, c'est ce manque affectif qui est nuisible.