hans , tactique et finnesse : sa devise

voici l'histoire q'une de met connaissance a réaliser , olorin le connai alors le texte :

Chapitre 1: La fièvre du samedi soir
Dans le village de Eaupierredefer vivait le jeune Hans avec sa petite famille. Le frère courant les bois, sa passion pour le feu naquit un soir d’août, alors que l'on allumait un barbecue.
Après le décès tragique de ses parents lors de cette même soirée, après un concours de pets enflammés, le jeune Hans parti à l'aventure dans les contrées du désert de feu...
Une nuit emplie d'étoiles, sur le chemin bordé de chênes millénaires, dans la contrée des grands lacs, il rencontra une envoûteuse qui allait devenir l'amour de sa vie : Elina. Elle lui apprit quelques rudiments de la magie de l'envoûtement, pouvoir qu'elle possédait et maniait avec dextérité.
Un soir d'amour, toujours près du lac Malayua devenu leur seconde maison, Elina partit rencontrer son mentor, après s'être entretenu avec Hans. Elle ne revint jamais.
Hans partit à sa recherche et découvrit son fantôme... Elle lui parla lentement, de ce qui était arrivé, elle avait été trahie. Son maître avait pactisé avec les charrs, elle avait tenté de l'en empêcher, mais elle avait échoué...
Hans retrouva le maître. Celui-ci, sa maison, son allié et ses partisans furent brulés calcinés, écrasés par la rage d'un être qui a perdu son aimée...
Il erra longtemps prêt d’Ascalon, puis Dani le trouva là, perdu.. Et lui promit quelques bonnes bastons... Pour le reste ce sont d'autres aventures, que pour beaucoup nous avons vécues ensemble...


Chapitre 2: Le mal par le mal
Hans partit un jour dans une contrée lointaine inconnue des cartes et des savants de la Tyrie. Dans la quête de sa propre vie, il y découvrit d'autres mystères, d'autres merveilles et d'autres bonheurs. Un jour de songe dans la neige poudreuse, éclairé par un doux soleil, il croisa une moine. Evidemment à une telle rencontre sa première réaction eut été 1 allumer un barbeuk, faire des saucisses et un steak 2 draguer la nouvelle demoiselle
Mais rien ne se passa ainsi ... elle sortit de son sac une bouteille d'un liquide non identifié dont l'absorption ne facilita pas l'identification....
Trois jours plus tard, il se réveillait dans un lit avec des capacités de moine inconnues auparavant, surpuissantes désormais !!!!
Et la jeune moine, me direz-vous .... Et bien c'est une autre histoire la suite la prochaine fois



Chapitre 3: Combien d'années pour faire médecine, déjà ?
Hans était nu ou presque, sa tenue, usée par la marche incessante de cette élémentaliste, avait subi les dommages du temps, de la pluie et des combats. Il se leva et aperçut sa tenue froissée disposée sur une chaise toute proche du lit qu'il occupait. C'était le matin. Sa tête lui faisait mal et sa langue lourde avait bien du mal à se mouvoir, la bouche desséchée il se mit en quête d'eau... Les symptômes ne trompaient pas : soit il avait été victime d'un puissant sortilège lors d'un glorieux combat ou s'affrontaient dix milles sorciers montés sur des griffons, soit il avait pris une sérieuse cuite. Il chercha dans sa mémoire et vit ... un signe comme sur des toilettes publiques mais entouré d'un halo bleu qui brille comme la lessive après le Paic citron.... Il se demanda ce que c'était. Il sentit une odeur agréable, tourna la tête et s'aperçut qu'il n'était pas seul dans le lit...
La jeune moine était douce, mais bien réservée. Elle portait de partout des tatouages qui masquaient à peine, avec quelques toges, sa nudité. Si elle était belle on eut du mal à vouloir

l'approcher du fait de son aura de fille qui a du foutre pas mal de vestes à des garçons et qui n'a pas peur d'en mettre une de plus à un inconnu... Elle portait un grand bâton, celui ci était encore disposé près du lit, lorsque Hans passa la main dans ses cheveux pour pouvoir admirer son visage si angélique. Le moment eu été romantique si, par réaction, Aljouna Ilous, n'eut pas pratiqué une prise de taekwondo et projeté Hans par la fenêtre dans son plus simple appareil... La première leçon de médecine était donnée : si tu ne veux pas avoir de problème pour te soigner, ne te blesse pas... Hans avait décidément beaucoup à apprendre de ce noble art. Son apprentissage ne faisait donc que commencer ...
Chapitre 4 : Medecina Academia
Hans se remettait difficilement de sa première semaine de cours, victime de blessures multiples, de fatigue extrême, il lui sembla presque que l'apprentissage nécrotique eusse pu être paradisiaque en comparaison de la pédagogie des moines... En tous cas, de celle ci. Quoi qu'il en fût, chaque soir elle l'entourait de toute sa magie et ses blessures morales et physiques disparaissaient. Un soir elle lui parla doucement de l'usage de la magie.... « Hans, tu utilises ta magie pour allumer des barbecues mais tu peux faire plus.... » Hans se demanda de quoi elle pouvait bien parler, il se remémora son passé vit de multiples feux de camp mais ne comprit pas vraiment. Il osa ouvrir la bouche pour suggérer le fruit de son puissant intellect... « Tu veux dire que je pourrais allumer la cheminée, que ça sentirait meilleur pour la cuisson des steaks .... » La réaction ne se fit pas attendre : elle saisit un vase comme elle avait souvent l'habitude de faire, fit une danse hypnotique et ... le lança sur Hans. Pris d'un éclair de génie, il esquiva. Mais alors il s'aperçut qu'elle s'était saisie de bien d'autres objets et surtout... était apparu un gros félin loin d'être amical, qui semblait attendre depuis longtemps l'heure du repas. Ce félin regarda Hans tel une boite de friskies.... Hans pris un chemin de fuite qu'il avait "repéré" dès le premier jour et sauta à travers la fenêtre... roulé boulé, il se retourna, prit son air sérieux et dis "Et merde, je vais devoir la remplacer". Le félin surgit, il se concentra et sentit une sensation étrange.... Une puissance inconnue qui surgissait en lui, élémentaire mais protectrice. Une voix douce imprégna son être... "Je suis l'esprit de la mère nature, ce félin t'a été envoyé pour que tu découvres la puissance des éléments, je suis la mère terre, la mère protectrice, de ce félin, que les rodeurs invoquent, tu peux te protéger par ma magie... cherche en toi et sens la protection qui t'entoure, qui est en toi en ton cœur." Hans sentit une force grandir en lui, une harmonie pure qui sortit de son être, pour former un halo puis une barrière de dix mètres tout autour de lui. Le félin avança, Hans était confiant et ne fit rien. La bête rata son attaque par deux fois, mais toucha la troisième... décidément rien n'était parfait... le félin fut rappelé... Hans venait de découvrir l'énergie de la terre... en découvrir d'autres secrets serait l'objet de bien d'autres leçons... en attendant .... " Toubib !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"


Chapitre 5: Vive le vent
Le soleil se couchait sur la cahute occupée par notre moine capricieuse et notre héros. Il songeait là à quelques questions existentielles, pourquoi n'avait-on pas équipé la Tyrie tout en wifi, pourquoi ne fallait il pas donner de cacahuète aux singes du zoo, pourquoi Xenos était il un barbare.... Et tout d'un coup une illumination surgit dans son esprit : il savait désormais ce qu'il avait à faire, son but ultime, sa vocation l'œuvre de sa vie.... :"un Américain-saucisse". Comme si elle avait lu dans ses pensées, une poêle passa à travers la fenêtre, tout droit vers sa tête, projetée avec violence. Il s'habituait à cette vie, ces derniers temps et il est vrai qu’elle s'enfermait dans la maison en proie à des recherches secrètes. Il était curieux, aussi décida t'il d'oublier l'américain pour enrichir un peu plus sa science de la magie médicinale. Ainsi mit-il au point un plan d'action. Dans l'après midi il annonça qu'il partait faire des courses (entendez : tuer quelques monstres à manger, il parait que l’araignée se mange très bien avec de la moutarde) puis sitôt qu'il se fut éloigné un peu, il disparut parmi les bosquets et les arbres jonchant la maisonnette.
Hans, tel un chasseur, ouvrit tous ses sens à la nature environnante. Il saisit chaque bruit, vit chaque brin d'herbe se mouvoir, vit tous les êtres vivants dans les environs, puis la sentit dans la maison, dans un calme profond d'une douceur sensationnelle. Il prit le temps d'apprécier la sensation que lui procurait ce contact psychique, et laissa son être s'ouvrir un peu plus aux ondes émanant du lieu. Il l'approcha, se faufilant dans le calme et la sérénité, il sentit qu'elle ne réagissait pas, ainsi il continua sa lente et harmonieuse progression. Plus il approchait, plus la sensation de ne faire qu'un avec Aljouna se faisait grande. Elle se mit à siffler mélodieusement tout bas, dans un murmure qui imprégnait tout son être, le prolongeait dans une vague de sérénité. Hans était dans la maison, il sentait que le secret pourrait être observé sans qu'elle ne s'en aperçoive. Il approcha encore il sentit sous sa main une poignée de porte, il savait qu'elle était derrière, il l'entrebâilla, ouvrit les yeux.... elle était sous la douche ... Hans s'empourpra, l'harmonie avait disparu, il se rendit compte que sa couverture psychique était grillée, que le châtiment serait terrible, il se concentra donc sur le sifflement, non plus celui de la jeune fille se trouvant nue devant lui, rouge de colère, mais celui du vent... Sans comprendre comment, sa vitesse se décupla et suivit, et même surpassa la vitesse de sa pensée... il était sauvé. Malheureusement quand sa pensée le rattrapa 198 mètres plus tard, elle lui rappela une règle essentielle " Tu sais que ca ne dure jamais" et en effet la vitesse du vent s'arrêta. Hans savait que son châtiment serait a la hauteur du courroux, que dis-je de l'ire de sa colocataire, il se mit immédiatement en transe, les pensées et l'âme perdues dans un américain saucisse...

Chapitre 6 : La suite
Plus les jours passaient, et plus Hans se sentait chez lui. Sa présence aux cotés d'Aljouna avait nettement pacifié le paysage environnant et bien vite on ne trouva plus guère de monstres difformes et autres brutes avides de sang dans les environs immédiats. Les nymphes étaient réapparues dans les eaux des lacs, et les forêts se repeuplèrent d'elfes et de monstres amusants chantant et dansant. Il y avait, certes çà et là des vampires, çà et là des loups garous, mais l'énergie se dégageant de la maison abritant ce couple atypique était bien dissuasive et protégeait le village tout entier. Aljouna apprenait beaucoup auprès de Hans et sa nature réservée se transforma peu a peu. Hans lui fit découvrir les baumes et décoctions à base de plantes et l'emmena souvent pour de longues balades en forêt. Après tout, il était dans son élément. Un jour où ils se trouvaient dans leur coin secret, un lac au coeur même de la dense foret d'Alfaneim, ils se prélassaient dans l'eau froide, quand ils se sentirent observés, ce sentiment d'être épié se transforma en menace, puis en danger mortel. Le lac entier se trouvait cerné par une horde d'hydres menée là par une force obscure. N'ayant ni arme ni potion, ils se trouvèrent pris au dépourvu. Ils se prirent dans les bras l'un de l’autre, les nymphes quittèrent les fleurs qui bordaient le lac. L'eau claire ondulait, le bruit de la cascade se fit bruit de fonds et disparu.
Elle le serra fort tant et si doucement qu'il pu entendre son coeur battre dans sa poitrine tout contre lui. Il se rendit compte qu'il avait peur pour elle. Déjà une fois il était arrivé trop tard, et là, se dit il, sans doute trop tôt. Il senti une énergie intense monter en eux, serrés l'un contre l'autre dans une union parfaite. Il lui fallait une idée... Il leva la tête et dans la journée qui se terminait, il vit une étoile filante. Il ne pria pas mais se concentra sur celle-ci. Il l'attira vers lui imperceptiblement et elle vint...Les monstres approchaient.... L'étoile se divisa et se rapprocha en un millier de fragments. Aljouna l'entoura de tout son amour, et les étoiles s'abattirent.... telles des météores. Hans ferma les yeux, il était heureux d'avoir vécu tous ces moments avec elle, de finir auprès d'elle également... mais ca ne se passa pas ainsi.
Les météores avaient rasé tous les arbres aux alentours et les monstres gisaient un peu partout sur le sol, déchiquetés en morceaux ou gémissant. La chaleur était toujours palpable et les météores avaient fait évaporer l'eau par leur choc sur la terre. Hans et Aljouna se retrouvaient donc tout nu a l'intérieur de la bulle de protection de la jeune moine... Ils étaient vivants... Malheureusement pour Hans, si Aljouna avait perdu ce coté rigide ou réservé, elle n'avait pas perdu sa timidité ... et naturellement après cet instant de danger ... l'adrénaline était encore bien présente dans son cerveau... Hans se mit a courir a travers les bois, la distance jusqu’à la maison en terrain découvert ne devait pas être supérieure à 4 kilomètres, trois villages et Aljouna aux trousses, folle furieuse

Chapitre 7: Globe trotter
Les chemins étaient longs mais rarement ennuyeux, les forêts de Mélandru se retrouvaient coupées par ce grand axe infini a l'horizon. On ne s'y ennuyait cependant jamais, des monstres de toute espèces rodaient par ci par là, et pour un bon bourrin qui se respecte, c'était toujours l'occasion de se dérouiller un peu... Hans avait pris un peu d'âge. Il avait quitté le village, Aljouna et laissé loin derrière lui son dur apprentissage de moine.
Sans doute ne savait il même pas où aller. La route sembla bloquée tout d'un coup, une pluie de météores en vint à bout. Il lui fallait désormais rejoindre une grande ville. En quête d'un Mc Do (ben oui, tout le monde sait que à part en Suède, on ne peut pas camper n'importe où ...) il rencontra une foule de têtes inconnues... La ville était grande et belle, tel un enchantement. Les lumières citadines virevoltaient en lévitation au dessus de petites rues pavées, les gens parlaient mille dialectes, se vendaient mille objets, volés, ramassés et/ou acquis au fil de multiples aventures. Hans avait lui aussi son trophée, il avait ramassé par terre un baume qui semblait, selon un villageois, tenir de hautes qualités médicinales et qu'il pourrait, toujours selon ses dires, en tirer un bon prix. Le baume se révéla en fait être une bouse de pradu, un animal connu pour manger n'importe quoi, et la récompense fut la honte donnée a l'unanimité par l'ensemble de la ville. Un véritable instant Nutella.

Chapitre 8: Le service militaire
Un soir tranquille, Aljouna et le jeune élémentaire passaient un moment calme et détendu prés d'une rivière. Tout était paisible mais soudain se firent entendre les échos d'une lourde bataille. Hans regarda le ciel et dit « Le ciel est rouge… beaucoup de sang a du couler cette nuit ». Elle le regarda dans les yeux et lui dit : « Ca va, moi aussi j'ai vu le film »......
Les jours passèrent, le calme était revenu. Un homme se présenta cependant à la porte de la maisonnette. "Ouvrez sur ordre de sa majesté !" Aljouna saisi son bâton, Hans pris son sandwich... ils étaient prêts. Aljouna ouvrit la porte. L'homme massif dans son armure d'or leur dit d'une voix autoritaire de le suivre, sans même préciser pourquoi. Notre moine dans l'une de ses meilleures humeurs lui répondit gentiment « Pas question ». L'homme sortit alors son épée. Il n'eut pas le temps de faire une prime ou bien même une parade qui eussent pu être suivies d'une riposte, il se retrouva projeté 25 mètres plus loin, laissant l'herbe brulée et écrasée sur son passage. Il se releva, rangea son arme et dit : « Garde !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! » Trois assassins, deux guerriers, neufs mages, quatre envouteurs et dix moines apparurent.
Devant l'évidence, Hans rangea son sandwich et se prépara à combattre. Il saisit sa baguette, mais se rendit compte qu'il avait pris en fait le balai, prépara un sort, mais Aljouna le pris dans ses bras et lui adjoint de ne rien faire. Elle lui parla doucement comme dans un rêve, il devait rejoindre l'armée... Hans allait partir dans l'avant-garde. Aljouna, pour sa part, et du fait de ses puissants pouvoirs partait pour une destination tenue secrète. Elle lui susurra a l'oreille qu'il la retrouverait dans l'harmonie des sens. Il ne comprit pas ce que cela voulait dire.
Hans se levait de son lit, aux aurores suivant le règlement de la colonie de vacance locale. Les classes avaient été un jeu d'enfant, l'entrainement d'Aljouna avait été extrême. On l'avait donc mis avec les El, dans une section spéciale... Celle qui allait devenir plus tard par rétrécissement d'effectif la EL FORCE FRIM, et par la suite la ROYAL EL FORCE. Il rêvait souvent d'Aljouna, elle lui manquait et parfois ils se parlaient dans leurs rêves. On avait assigné beaucoup de moines à leur mission, mais aucun d'eux n'était celle qu'il aimait. Toujours est-il qu'il se plaisait finalement dans son unité, le sévère règlement y étant adouci par les rencontres avec les monstres et par la rigolade. Simple soldat, sa nouvelle motivation serait de monter en grade pour être un des meilleurs El de sa génération. Apres tout, il en avait peu rencontré.

Chapitre 9: Mission suicide
La nuit était tombée depuis un moment maintenant. Hans grelotait dans son pseudo armure, et ne pouvait allumer un feu. Le guerrier musculeux qui se tenait à côté de lui eu un sourire en coin voyant l'Elémentaliste, privé de sa magie, interdit de se réchauffer. Ses protections contre le froid ne servaient a rien.non plus. C’est con d'être spécialisé dans le feu par un temps pareil...
Sa petite unité était composé d'un moine supra concentré (tellement en fait qu'il avait l'impression qu'il se trouvait a dix milles km du groupe pourtant distant de un mètre), un guerrier vantard qui semblait n'être heureux que d'une chose, nettoyer sa hache en lui parlant tout doucement, et notre Hans qui rêvait lui d'un kebab de charr sauce harissa. Ils avaient échangé quelques mots depuis le départ et s’étaient avancés prudemment dans la foret de Morte tombe. Leur objectif numéro un : (d'après le capitaine, c’était déjà de survivre hors du camp... Personne n'avait relevé la blague, si s'en était une...) Trouver un éclaireur rodeur, puis ensemble trouver un chef charr, pour "une négociation rapide efficace et définitive"... Cela faisait trois heures qu'ils attendaient dans le bois sombre, Hans avait bien tenté d'allumer un feu, à peine avait il fait un geste que le moine ouvrit les yeux et le guerrier leva sa hache, signe révélateur pour un observateur averti qu'il ne partageait pas son point de vue !
Des râles sourds se faisaient entendre tout autour du camp improvisé... Des bruits étranges. L'éclaireur n'arrivait pas…trois heures de retard, qu'est ce qu'il pouvait bien foutre. D'ailleurs comment il s'appelait déjà ?...Ripoux …Riper… quelque chose, où pouvait-il bien rôder ?
Soudain un craquement de brindille à gauche de Hans le fit sursauter. Le bruit fut suivi par un « MERDDDEEE !!! » et un rôdeur fit un roulé boulé au milieu du camp, s'appuya sur son genou droit, mit son arc en joue, visa au dessus de la tête de Hans et décocha une flèche ... Un charr tomba raide mort à l'endroit même ou Hans venait ... de faire caca.
« Désolé les gars je m'étais perdu et puis j'ai fais du shopping ». Il laissa tomber 30 kilos d'armes, artefacts et objets étranges en tous genres. Hans en ramassa un et demanda ce que c'était... « Ah ! Ca c’est ma télécommande pour la télé. Merde ! Je me disais bien que je la trouvais plus ! Merci vieux »
On sentait de manière concrète la performance du rôdeur par la senteur puissante de ses aisselles ! Il avait du courir toute la nuit.
« Bon les gars je vous ai mâché le travail. Comme je m'ennuyais, je vous ai trouvé des armes, de la nourriture, et pour le plaisir j'ai fait un plan des 14 hectares environnants. Allez, je vous emmène, ne vous attendez pas à trop de résistance, j’ai tué une bonne partie des patrouilles du secteur... J'ai élaboré une tactique pour le chef charr « Gorgen le Tondu de la Rétine ». Le rôdeur poursuivit ainsi : « Hans tu va former un.... ............;...;qjqijdmqsMID MhdmQSJFMIHFRDqof fh MDHM qidsMSDI DMjdmLIJHFDmpdjm SIMDJmi d , pour toi, le guerrier mjdiqsjmiqhIHFmfhQFHqlfdqmqfmqmfjqmfjqmoijfmsiojfq, quant à toi le moine tu ... Heal....Trois heures d'explications et le groupe se sentait prêt. Gonflé a bloc prêt à tout péter. Intelligemment préparée, la mission serait dure, mais ils étaient prêts et ils étaient forts.
Le groupe se faufila à travers les lignes dépouillées ennemies. Des dizaines de cadavres jonchaient la forêt, certains même par groupe de trois ou quatre avaient tenté de fuir, mais avaient été massacrés... Ils arrivèrent, observèrent la situation, prêts à appliquer un plan magistral et virent le chef des Charrs ……sur ses chiottes....
« Bon ba, les gars ... feu .... » Hans balança une pluie de feu le guerrier couru sur le chef à la toge baissé la fesse à l'air et le fini ... le moine ne s'était même pas levé ....
Riper eu d'ailleurs a l'esprit cette phrase qui resta dans la légende :
"po une mouche n'survecu a s't asso"
Première mission réussie...mais d'autres allaient suivre.

Chapitre 10: Hans en chie
Hans avait de remarquables capacités à s'adapter à son milieu, et l'avant garde l'ennuyait un peu. On lui avait proposé de rentrer dans les forces spéciales, mais il avait entendu dire qu'on y mourrait vite, aussi n'était t'il pas pressé d'y aller. Cependant ses capacités s'était accrues, il avait fini par découvrir où ils avaient planqué le frigo secret, ainsi que la section douche féminine... Il y avait là quelques Derviches, Envouteuses et Elémentalistes très « en forme ».
Un jour qu'il flânait au milieu de la caserne, on lui annonça qu'il aurait un nouveau lieutenant... Hans n'était pas inquiet, et il aurait du pourtant. Une Nécro suppurant, et en décomposition s'avança vers lui. L'odeur le répugnât et en guise de salut, il se boucha le nez instinctivement.... ERREUR FATALE POUR UN PREMIER JOUR D UNE OFFICIER. Elle le regarda avec l'œil d'un loup sur un lapin. Hans la regarda dans les yeux, les compara à ceux d'Aljouna et un sourire pointa sur son visage…Il n'avait pas peur du tout !!! Cela ne traina pas : après deux ou trois boulettes, on lui proposa de faire un choix : les forces spéciales ou ...... le bagne.
Il demanda dans un éclair de lucidité : « Il y a des filles au bagne ???? » ... Réponse négative ... Il décida de prendre l'autre choix ...
Hans était très déçu : autant de temps à rechercher le secret du frigo, autant d'énergie dépensée pour la douche et si peu de temps pour en profiter. Tout était à refaire. Sur le chemin, tenu secret, par lequel il fut emmené par un Rôdeur à la senteur et allure familière, il s'autorisa un sandwich de méditation. Il était seul, un peu désappointé et accroché à son Rôdeur qui « avait ordre de ne pas le lâcher ou de le descendre en cas de besoin ».
La route était longue, non pas qu'il était épuisé, mais il s'ennuyait fermement. Ils entendirent soudain un cri. Hans dit : « Qu'est ce que... » mais le Rôdeur avait déjà foncé dans la forêt tel un loup garou chassant sa proie. Hans le suivit avec courage et déterm.. Euh non, il le suivait parce qu'il ne voulait pas se prendre une flèche dans les fesses.... Toujours est-il qu’il arriva dans une clairière où une maison semblait avoir été attaquée peu de temps auparavant. Des charrs rôdaient partout, ainsi que des scorpions géants. Le Rôdeur était invisible…Pourquoi donc ?.... Et Hans comprit : parce que lui-même était à découvert et ainsi toutes les bêtes l'avaient repéré... la boulette. Il s'apprêtait à s'enfuir en courant lorsque son oreille lui fit entendre un sanglot près de la maison, peut être dedans. Il concentra son énergie et se décida à foncer dans le tas. Il abattu deux bêtes droit devant lui, la troisième fut abattue par une flèche venant de nulle part... Deux scorpions se dirigeaient vers la maison, l'un deux fut arrêté par une flèche, le second brulé vif. Hans congela le scorpion arrêté pour gagner un peu de temps (une technique de conservation pour la viande, apprise sur le tas), puis se concentra sur les nuages pour lui envoyer une pluie de feu (un truc appris par le maitre Elémentaliste à la caserne çà). Il entra dans la maison, le bruit s'était arrêté. Il avança au travers de la porte, vit une jeune fille d'à peine quelques années cachée sous son lit. « N'aie pas peur…je vais te protéger » lui dit-il... en réponse elle poussa un cri. Hans se retourna en posant un genou à terre. Il mit son poing sur le sol et invoqua l'enfer. Derrière lui, un cri et une odeur de brûlé se firent entendre et sentir. Il prit la petite fille dans ses bras. Il regarda la porte d'entrée : une marée de monstres se tenait à dix mètres juste en face. Il attendait le dernier moment. Il entendit alors un « Houhou l'ami !! » et il leva la tête : sur la poutre du plafond le Rôdeur se tenait assis, pas inquiet pour un sou.... Il indiqua la fenêtre. Hans avait déjà envisagé la solution, mais ce qu'il ne savait pas, c’était que les monstres se tordaient de douleur sous les barbelés le feu et le poison sorti de la terre juste devant l'entrée. Hans fit une prière de protection sur la petite fille, défit son armure et la protégea à l'intérieur. Il prit son élan et repris sa vieille technique du « Roulé boulé par fenêtre » acquise dans un autre temps. Le Rôdeur passa tranquillement par la fenêtre cassée, ajusta son arc et tira quelques flèches pour abréger les souffrances des survivants de l'entrée.
Le calme était revenu. Hans se soignait, la petite fille n'avait rien. Elle n'avait plus rien ni plus personne. Hans regarda le Rôdeur…..« Ripou" !!! C'est toi !!!! »
« M'ouais! N'on d'une mouche t'm'reconé mainant ! »
Le petit être se blottit contre Hans, il allait la garder près de lui.
"Comment t’appelles-tu ma puce ?" "Gwen" C’est ainsi que commença la nouvelle vie de Hans avec près de lui sa petite fille « Gwen Hans », Gwen pour les intimes de la section spéciale. Elle allait trouver près de lui protection et tendresse. Mais aussi force et courage. Rien ne se serait plus jamais comme avant.
Quant à Hans ... rien ne l'avait préparé à ça ........

Chapitre 11: Balade de santé
Le nouveau camp était tout sauf un endroit tranquille : une tente là, à moitié ouverte, un feu de camp, quelques armuriers, des marchands... trois clôtures et des attaques permanentes. Lorsqu'il arriva avec Gwen, son guide disparut comme à son habitude. Une bataille semblait faire rage et la cohue n'en était pas moins développée. Gwen avait faim, aussi se mit-il en quête de la cantine. Il trouva une tente pleine de vivres et d'armes. Il prit quelques morceaux de caribou séché et les donna à la petite fille. Elle mangeait tranquillement dans ce vacarme incroyable. Au loin, les cris des charrs mourant retentissaient dans la nuit. Il y avait peu de râles humains. Hans pensa donc que la troupe d'élite devait posséder l'avantage...
Il était en train de cuire une saucisse, lorsque, dans la pénombre il aperçut un groupe d'humains se rapprochant de lui. Il jeta un coup d'oeil à la petite fille assise près de lui, et un sentiment étrange lui vint à l'esprit : quelque chose ne collait pas. Ils avaient tous le même uniforme et pourtant il n'y avait ici pas d'unité régulière. Il se leva, conscient du fait que ce pouvaient bien être les cantinières en colère. Il reconnut une baguette semblable à la sienne. Il choisit donc une protection contre les éléments et la fit apparaitre. Un magnifique halo lumineux apparut autour de Gwen sur dix mètres d'envergure. Les hommes qui s'approchaient semblèrent plus aigris encore et se mirent à mâchouiller quelque chose. Un sentiment remontant à la période d'Alijouna revint alors. Il attrapa la petite fille et sauta derrière le bar en mettant la table renversée derrière lui en protection. Une boule de feu s'y écrasa. Il attrapa un couteau et le lança. Très vite, il se rendit compte qu'il était nul au lancer. Les adversaires étaient peu nombreux, mais il était seul. Gwen ramassa un javelot et le lança. Un des hommes tomba. Hans se mis debout, reçut une boule de feu et fut projeté cinq mètres plus loin. Il vit une pierre derrière ses ennemis, la souleva par la force de la nature, l'envoya en l'air et la propulsa sur un ennemi qui se fit écraser comme une mouche sur une vitre. Le dernier avait disparu.... Pas bien loin en fait : il était planté et vissé contre un arbre, une flèche dans la tête.
Hans se releva et chercha Ripou du regard... Rien ne bougeait et il se rendit compte que plus un bruit n'était audible à présent... Il était seul au milieu du camp. Derrière lui un craquement de bois se fit entendre, il se retourna et vit une marée de charrs armés et baveux foncer sur lui..
Hans réfléchit un instant puis se dit « Et merde !... » Ils n'étaient pas plus de trois cent.... Il allait peut être avoir du mal avec les 5 premiers mais les autres ne poseraient pas de problème. Ils avançaient rapidement vers lui...Alors qu'ils fondaient sur lui dans une marée monstrueuse, les uns après les autres, des pluies de flèches et de javelots tombèrent soudain, les hachant les uns après les autres. Des guerriers apparurent dans des cris et une violence incroyable et les massacrèrent. Des pluies de feu ravagèrent les rangs des combattants poilus. Hans resta là et s'assit, ça faisait un peu beaucoup pour une première journée.......
Ensuite on procéda au dépouillement des cadavres et le commandant vint le voir.
« -C'est vous Hans ?????? - Oui oui c'est moi, chef ! - Heureusement que vous avez allumé votre lampadaire sinon on aurait jamais pensé que ces crapules attaqueraient avec des renégats par derrière. Bien joué, fils ! - Oui oui, chef j'y pensais justement et avec la possibilité que ça arrive j'ai gardé l'arsenal et la cantine ! - De toute ma carrière c'est la première fois que ça arrive, mais bonne initiative ! - Merci, chef !Euh… je voudrais vous parler d'un petit changement de mission, j'ai avec moi une .....
- QU EST CE QUE C EST QUE CA HANSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
... la vie n'allait finalement pas être si rose, Hans cultivait l'art de rester discret et inaperçu ....

Chapitre 12: Rencontre avec des Héros partie 1
Bien que le chef eut un naturel joyeux et le sourire facile, son humeur s'abaissa à son plus bas niveau alors qu'il regardait de bas en haut la petite Gwen. Son esprit torturé entre le joli visage juvénile plein d'innocence de la jeune fille, et l'envie immédiate d'infliger un châtiment terrible à ce « Hans », fut ramené à la raison par une odeur familière. « Voila chef un steak cuit à point, trois saucisses, et ... un rosbif rien que pour vous ». Hans avait en effet usé de son grand pouvoir pour nourrir son chef après ce long combat, qui avait été semé d'embuches et de surprises.
Il était vieux, et commençait à se lasser de ces combats aussi incessants qu'inutiles. Un nouveau zigoto dans son équipe de fous venait de lui ramener une jeune fille tirée tout droit des jupons de sa mère (paix à son âme). En parlant de cela n'avait t'il pas oublié quelque chose ?... Oui, c'était ca, il avait envoyé plus tôt une équipe en reconnaissance pour être sûr de ne pas être pris en étau. Qu'est ce qu’ils pouvaient bien faire ceux-là. Il regarda son second, et lui demanda les effectifs assignés à cette mission d'observation. Un Nécro, et un Elémentaliste.... hum, il se caressa la moustache, pourquoi n'étaient-t-ils donc pas revenus. Ses hommes étaient fatigués, il ne voulait pas leur infliger cette recherche maintenant.
Hans était en pleine forme, mais il ne comprit pas tout de suite ce qui l'avait amené à courir les bois de si bon matin. Il marchait donc. Il relut son parchemin de mission « Rechercher deux observateurs en arrière des lignes et les ramener au bercail par la peau des fesses... ». Que pouvaient donc bien faire des observateurs pour une mission de reconnaissance en arrière des lignes ??? Hans ne se soucia pas de ce détail, et commença à réfléchir aux moyens de les retrouver. Pour les empreintes sur le sol, c'était foutu, il y en avait par centaines. Aussi se dit-il que le meilleur moyen de les retrouver serait sans doute de chercher le village le plus proche, où ils devaient se restaurer et dormir.
Le village était au nord en Tyrie pas très loin de l'Arche du Lion. Il prit donc la route vers celui ci. Il coupa à l'orée d'un bois puis vit une plaine. Elle était infestée de démons et charrs en tous genres. Il les évita et poussa plus en avant. Sur une butte, il vit une troupe d'éclaireurs, menés par un capitaine. Un de ses hommes l'appela Capitaine Vent Gris. Il ne bougeait pas et semblait attendre quelque chose...Sur la butte opposée Hans vit un reflet, un reflet sur une armure métallique sombre, il vit un Nécro qui scrutait également la petite troupe.
Soudain derrière lui, il vit des monstres qu'il n'avait jamais vus avant. Des bêtes décharnées, des Titans...... Il en avait entendu parler, mais c'était la première fois qu'il avait « la chance » d'en voir de vrais. Il sauta de la butte et courut vers la troupe. Il devait la protéger, c'était dans ses attributions. Il activa son armure, prépara mentalement quelques boules de feu, et se prépara à encaisser toute la magie des Titans... Il était prêt. Le premier Titan tomba sous plusieurs boules de feu venant face à lui et de son coté du haut de la butte. Bizarrement, sa vie s'échappa de lui comme la fumée de la bougie consumant l'oxygène. Le second fut plus résistant, mais succomba également. Le troisième titan frappa si fort Hans, qu'il fut interrompu dans son sort et du se relever avant de continuer son attaque. Lorsque le Titan mourut, deux autres Titans sortirent de son corps et attaquèrent de nouveau. Le Nécro sauta de la butte et se joignit à Hans. Un autre Elémentaliste arriva tranquillement. Celui ci pris la pause, regarda Hans et le Nécro d'un regard profond et dit : « Hum les cocos, ils attaquent de l'autre coté...... »
Les trois hommes foncèrent vers les Titans qui affluaient en deux groupes distincts. Les hommes du capitaine se battaient. Mais les combattants des forces spéciales encaissaient le gros des dégâts. Et ce qui devait arriver arriva : Hans produisait une boule de feu, lorsqu'il pensa à un sandwich mayonnaise. Il tourna la tête pour chercher d'où venait cette odeur familière (qui n'était due en fait qu'au produit de son imagination...) et glissa sur une peau de banane posée là insidieusement. Il se cogna par terre et perdit connaissance.
L'autre Elémentaliste courait lorsqu’une villageoise l'attrapa pour lui demander un autographe... Il essayait de se débattre, mais il reçut un coup de coude dans les roubignoles et s'effondra également. Son armure n'était pas préparée à ça…
Le Nécro resta donc seul... Affrontant 6 ennemis, il puisait sa vie dans ceux ci qui la perdait... Il continua ainsi un par un, au bout de ses limites, le dernier assassin s'écroula....

Bref notre Nécro se battait, il buvait le sang de ses ennemis, pour s'en repaitre, ceux ci mouraient dans d'affreuses souffrances en peu de temps. Il resta un moment immobile, les cheveux dans le vent, le regard fier, dans l'odeur de la mort qui l'entourait. Il se dirigea vers le puits le plus proche, pris un sceau d'eau et ... non il ne le but pas, pff vous avez déjà vu un nécro boire de l'eau ?????
Il le déversa sur l'autre Elémentaliste....
Hans se réveilla dans une odeur d'ozone et de sang mêlé, il avait très faim. Il fallait rentrer au camp le plus vite possible. Il se remit les idées en place. D'abord il avait traversé les lignes arrière où fourmillaient nombre de monstres en tous genres. Cela n'était pas logique.
Le Capitaine Vent Gris, s'avança vers eux. Ascalon avait été dévastée, Surmia détruite, les charrs avaient percé tous les fronts, les nains se battaient dans les Cimefroides, les armées étaient dispersées ou détruites. Quelques forts avaient résistés et on survivait çà et là au milieu des champs de ruines. Il remercia les trois hommes, puis se remit en route vers le petit village. Il devait en être originaire et se trouvant là avec ses hommes, il devait sûrement vouloir y rester.
Hans regarda les combattants. Une question rodait dans son esprit : comment ramener les gaillards à la maison ?? Il se mit en état de méditation en faisant instantanément un méchoui de charr.
Durant une heure, on ne parla pas. Le monde avait cessé d'exister, du moins tel qu'il l'avait toujours connu. À présent, derrière chaque rocher pouvait se trouver un danger mortel. Hans proposa de rentrer au camp, pour recevoir de nouvelles instructions, il n'y avait rien d'autre à faire. A l'aurore ils se mirent en route, l'œil aux aguets, le casse croute en poche. Ils traversèrent une forêt, marchèrent un moment puis atteignirent le contre fort des camps.
Celui ci était dévasté. La fumée et les corps de monstres et d'humains mélangés jonchaient le sol, mêlés a la rosée du matin. Soudain derrière eux un craquement se fit entendre, suivi d'un « Merde ! J'ai encore raté mon entrée ..! ». Une femme, belle comme la lune, étincelante comme le soleil, vive comme le tigre, dangereuse comme le serpent, et portant les insignes d'officier supérieur apparue dans une danse de boule de feu entremêlées. De sa voix douce et intransigeante elle dit : « Certains se sont enfuis comme des lâches, d'autres ont combattu jusqu'à la mort. Beaucoup attendent un nouveau chef. Si vous voulez vous battre, suivez moi. Je vous conduirai à celui qui résistera et nous mènera un jour à la victoire.
Hans regarda parmi les arbres, il lui avait semblé avoir aperçu quelque chose. Dans le doute il lança une boule de feu à l’ endroit de sa suspicion.... Un cri répété (ouille ouille ouille) suivit dans un bruit de plongeon (plouf) se fit entendre dans la forêt. Le petit groupe suivit le bruit et virent un Rôdeur trempé jusqu'au cou sortir du petit ruisseau... « T'nein bien ti d'lancé des boules qui crame mein derrière » (vous aurez reconnu évidement ce style unique et le personnage qui s'y rapporte dans les épisodes précédents de la chronique) « - Ripou ! C’est toi ???" - qu'cé qu'cé t'veux qu'soit boubours ! J'vé voué bien vo suivre ca m'lair bien rgolo vot tichtoir ed baston »
La femme Elémentaliste le regarda, elle semblait contente qu'il ait enfin pris son bain
« Tu peux nous suivre Riper, et te joindre à nous. Tu combattras pour toi, pour ton groupe, ton honneur et le sang de nos ennemis. Chacun d'entre vous est délivré de ses devoirs militaires, il vous appartient à présent de faire votre choix en tant qu'homme. Si vous accepter vous serez loyal, diligent avec les autres, toujours désireux d'apporter votre aide et votre expérience même si cela doit mettre en péril votre vie ou votre égo. Je vous ai vu vous battre près du capitaine. Vous méritez l'honneur de vous appeler combattants. Vous serez les K2000 de la Tyrie. Vous avez des questions ? »
Hans : Quand est ce qu'on mange ? Le Nécro : tu as quoi sur toi ? J’ai très envie d'un steak saignant. L'autre El : et ouais! Dis donc y'aura de la bouffe au moins machin ? Au fait c’est comment toi ? Riper : tsé ou qui sont les monstres ?
"Je m'appelle DANI DREAM, Je parle pour le puissant XENOS LE DIEU BABAR"
Les quatre combattants s'inclinèrent devant Dani, une légende matérialisée sous leur yeux. On disait que jamais elle n'avait subit ni blessure ni approche de la mort. Des témoins parlaient d'elle en ces termes : « Elle apparait au milieu du champ de bataille, et dans la nuit du combat, la lune devient soleil de feu et de sang et l'on y voit comme en plein jour. Après son passage il ne reste que des monstres calcinés aussi morts que le dieu Grenth. »
Cependant aucun des quatre n'avait jamais entendu parler d'un dieu Babar..... On avait bien parlé d'un guerrier amoureux de sa hache, qui partait tout seul en mission et n'arrêtait celle-ci que quand il avait nettoyé la zone de tout monstre, même si cela n'avait rien avoir avec la mission. Il leur sembla même qu'il y aurait eu une histoire d'araignée, un truc dans le genre, une tentative d'assassinat. En tout cas l'araignée n'avait pas survécu.
Chacun d'entre eux accepta de suivre Dani. Celle ci était devant eux sur la route, ce qui aida passablement à raccourcir le temps du trajet, tellement la vue était belle. Ils marchèrent longtemps vers le sud et arrivèrent à l'Arche du Lion. Les portes étaient fermées et le gouverneur provisoire refusait de les ouvrir. Aussi ils l'a contournèrent, et arrivèrent à la plage. Dani prit la parole : « Nous serons en sécurité sur cette ile que vous voyez dans l'horizon. L’Ile des Morts. La plupart la croit hantée, mais Xenos et moi on a déjà fait le ménage. Il va vous falloir nager 14 kilomètres. C'est un rituel ancien qui montre la valeur du guerrier et .... » Hans pris la parole « Ca va pas non ! Je nage pas 14 kilomètres ! Je suis pas de la magie de l'eau, moi ! J'ai rien pour marcher dessus !... Riper repris « ah nnein hein l'eau suffis mainant je reviens je vais fabriquer une embarcation sommaire. Hans fais cuir l'diner »
Hans se mit a l'ouvrage. Riper avait disparu depuis deux bonnes heures déjà, quand un galion de trois mâts, toutes voiles dehors, 25 pieds de longueur, apparut face à la plage. Trois hommes mirent une chaloupe a la mer, l'apportèrent a la plage mirent un pied dessus et dirent : « Nous sommes d'honnêtes pirates. Il nous a promis que vous nous laisseriez en vie si on vous apportait la chaloupe » Ils se regardèrent puis prirent les jambes a leur cou.
Le petit groupe monta donc dans la chaloupe et rejoignit le trois mâts où les attendait Riper, tenant en joue tout l'équipage. « Vot barque y est avancé »
Le bateau vira de bord et vent arrière, s'enfuit dans l'horizon vers l’Ile des Morts, dans le soleil couchant. (Et oui en Tyrie le soleil se couche au sud phénomène jamais expliqué par les météorologues locaux)
Ils accostèrent dans une baie sombre. Il y avait là un ancien monastère qui semblait avoir été fortifié pour résister a toute attaque extérieure. La façade gothique semblait refléter mille années de combats titanesques. La lourde porte faite d'un alliage de bronze et d'acier inconnus, portait la lourdeur de la résistance au temps, à la douleur et à la mort.
Celle ci s'ouvrit dans une plainte atroce, comme si tout les esprits tourmentés du royaume de Grenth profitaient de l'ouverture pour lancer leur unique appel de détresse.
Un guerrier majestueux se trouvait là. Six pieds de hauteur, l'armure étincelante, le visage plein de cicatrices, la hache couleur de sang. Son regard transperçait l'horizon, ses yeux brillaient sous ses cheveux courts battus par le vent. Il semblait que même son armure imposante avait du mal à garder dans son fer la carrure de cet homme. Il salua solennellement Dani, puis regarda un a un chacune de ses nouvelles recrues. Il respira profondément et regarda le ciel, il prit son temps. Il voulait dire quelque chose qui allait les marquer tout au long de leur vie. Il respira encore tranquillement, se tourna vers eux et dit :
« Qui veut casser la croute, je crève la dalle »
Les présentations étaient faites.......
Scarr, Lestat, Riper, Hans, allaient rejoindre le groupe de XENOS LE DIEU, sous son symbole « La FrIm », emmenés par leur commandant légendaire DANI DREAM.
Xenos reprit la parole, « Il faut que je vous présente mes amis de longues dates. Vous connaissez déjà Dani, alors si vous la trouvez jolie, mettez vos lunettes de soleil les cocos. »
Sous une capuche noire, une longue cape dissimulait quelqu'un dans le grand hall du sanctuaire. Une main délicate souleva celle-ci et dévoila une beauté au moins égale à celle de Lyssa. Une fourche à la main, le visage mystique, d'une beauté sans égal, elle apparut, illuminant toute la pièce. D'une voix douce tendre et pénétrante, elle dit simplement « Je m'appelle Lana. Bienvenue »
Ils n'étaient pas encore remis du choc de leur émotion que Xénos repris encore la parole d'une voix forte « Et si vous regardez bien au fond, près de la statue, vous verrez Khalid, notre maitre Nécro qui se cache. Sans sa sagesse, nous ne serions pas tous ici en sécurité. Il manque encore quelques personne mais vous les rencontrerez bientôt, Tenchi est parti faire des cartes, il reviendra …hum …quand il reviendra !
Installez-vous, car bientôt nous partons pour de grandes aventures. En attendant…Riper : tu récupères le bateau et tu me vire les pirates, sauf si ils ont envie de bosser avec nous. J’en ai marre de nager moi !! »
Ainsi naquit la FrIm, résidant sur l'Ile des Morts, endroit dédié à la fraternité immortel

Chapitre 14: Un Nécro mourant
Les jours passèrent et tous prenaient leurs marques dans leur nouveau repaire. Le chef de la bande s'avéra s'occuper de son petit monde avec attention, craint et respecté du fait de sa hache imposante. Son charisme se trouvait empreint d'humilité quand il annonça à la guilde le projet de sa vie : S'emparer d'un cochon nommé Dédé, qui le narguait depuis des jours et des jours et dont il voulait faire son déjeuner.
La petite troupe chercha donc dans ce lieu mystique le mythique phacochère. Celui ci s'avéra introuvable. Un être cependant ne semblait pas s'intéresser à cette recherche. Retranché dans les coins sombres de l'ile, ou penché sur les cadavres, il était absorbé par un sombre mystère et s’isolait de plus en plus. Ce Nécro, qui avait été présenté à Hans sous le nom de Khalid, semblait être épris de sagesse, et cependant de jour en jour, il devenait fermé, réservé et se refermait comme la lourde porte d'un caveau mortuaire grinçant.
Un soir de pleine lune, il partit voir Xénos. Il lui parla dans la nuit emplie des pleurs et des plaintes de loups qui craignent les mauvais esprits à cette occasion. Il lui parla de l'Ile des Morts, de ses visions de Grenth, son mentor. Il demanda à la guilde de le suivre dans une mission périlleuse au terme de laquelle il devrait partir seul. Xenos ne comprit pas bien la quête, il pensait en effet qu'on parlait encore du cochon à l'esquive surnaturelle, aussi accepta t'il immédiatement.
Il prit du temps pour préparer l'expédition, il rappela tous ses combattants. Tenchi revint d'une contrée lointaine averti par l’oiseau. Un Moine nommé Spi apparu dans un enchantement au milieu du hall, accompagné d'une autre Moine qui semblait être en cours d'apprentissage. Des puissants Guerriers apparurent Zéphirot, Thomas, Olga... Puis dans la nuit on distingua tel une ombre dans les bosquets un autre Rôdeur, Léviathan, et dans une brume splendide descendant d'une aurore boréale Violet maitresse de l'illusion, dominatrice du réel et de l'irréel, Envouteur.
Pour l'occasion, Xénos sorti un tonneau de 4000 litres de bière de nains, histoire de mettre tout le monde en condition. Huit heures plus tard, il commençait son discours de motivation par...
« Mélangez pas le whisky avec la bière bande de nouilles !!!! Et alors le chameau, il vient pas parce qu’il ya des drapeaux autour de la brosse a dents !!!!!!!!!!!! À la votre on reboit pour se donner du courage. »
Restés valides, Maylee, Khalid et Dani regardaient les fiers combattants. Ils auraient pour mission de les mener au combat. Le chemin fut dur, tous avaient la gueule de bois....
Une fois qu'ils eurent retrouvé leurs esprits, Khalid leur expliqua ce qu'ils avaient à faire. « Dans une vision, j'ai vu Grenth. Il m'a dit que Shiro et la Liche ont eu un fils. Celui-ci, cousin de Varesh, serait l'héritier du coté obscur de la force, et il n'a pas de passeport. Il a decidé de foutre la merde partout, on doit le stopper. » Xenos pris la parole : « Et il est ou ton coco, que je lui fasse connaitre ma hache ? » - C’est tout le problème. Il se trouve au nord d'une ile située au nord, prenez vos pulls on va se les peler. »
La troupe se mit en marche, la pression était pesante. Khalid semblait devenir de plus en plus puissant à mesure que le temps avançait. Son aura grandissait sans cesse, elle éloignait les monstres les plus féroces, par l'intensité de son énergie mortuaire. Alors qu'ils approchaient, ils virent quelque chose qu'ils n'avaient jamais vu auparavant. Le paysage semblait avoir été tué, mort, vidé de toute énergie vitale. Un silence pesant emplissait l'air, pas un coup de klaxon n'était audible. Un dragon passa par dessus la tête de Hans, il leva les yeux et le vit se poser loin au nord. Aussi se remirent-ils en route. Le chemin était plat, parsemé çà et là de petites buttes et collines noircies par le souffre et la mort. Dani avait apporté le Faibrez, ainsi eurent t'il un peu d'air, car Spi avait également pris du Brise Touche Fraiche. Hans avait prévu de bouteilles de plongée, mais les avait abandonnées au bout du troisième kilomètre.


Chapitre 15: Khalid épilogue
Dans l'air empli d'ozone et de souffre, Khalid respirait comme un parfum de paradis, hum…d'enfer …pardon. Ce qui se révélait être finalement la même idée fondamentale. Les pieds des combattants écrasant la braise et le carbone calcinés, les cadavres et divers végétaux, produisaient un grincement pesant, une atmosphère lugubre que la mort elle même aurait craint. Khalid marchait en tête, l'esprit torturé par les idées envahissantes des dernières semaines, et la sérénité d'une puissance invincible tirée du pouvoir de la mort qui s'insinuait en lui à mesure qu'il avançait.
Hans sentait que quelque chose avait changé chez cet étrange personnage. Adepte des barbecues, il était devenu réservé, s'était peu à peu retiré, pour finalement rejeter le petit groupe, comme s’il voulait le protéger de lui même. Personne n'avait rien pu faire, les beuveries avaient été trop grandes, les carnages trop intenses, pour que l'on eu pu se rendre compte consciemment de distance grandissante qui s'installait de jour en jour entre le nécro, et la petite famille qui l'avait adopté.
Le vent caressa son visage, et les cheveux blanc perché sur sa tète frémir au contact de cette si singulière marque d'affection de la mère nature. Oui car Khalid y croyait, a travers le rideau de sang qui avait coulé ces dernières années, les massacres, les monstres décapités, brulés ou mangés vifs, sa force avait été puisée dans la mort, et sa puissance dans l'amour. Peu de gens savaient qu'il avait une fille, Mme Bobomine de son petit nom. Il ne se souvenait plus exactement comment cela été arrivé, mais il avait une fille et aujourd'hui c'était elle qu’il venait sauver, après qu'elle eut donné au monde le sursis dont il avait besoin pour avoir un espoir de survivre.
Xenos mis une main en l'air, signe silencieux pour indiquer : - On s'arrête, j'en ai marre - Hans, allume le barbeku - Dani, les saucisses - On va creuser un fossé de 14 mètres de profondeur sur un carré de 20 mètres, planter des murailles, installer un sex shop et dormir - dans deux heures quoi qu'il arrive on est reparti - ou est Dédé ?
Xenos gagna un coin sombre où se tenait également le Nécro : il savait que le mort vivant aux cheveux blancs aimait ce genre d'endroit. Le noir ne lui faisait pas peur, mais on ne savait jamais où une araignée pouvait se cacher. « Xenounet, nous aurons un gros combat à mener demain. Beaucoup tomberont et cela peut être vain. Mais il ya une autre solution, celle ci s'imposera d'elle même en temps voulu. - Repose toi, Khalid, nous verrons cela demain »
Alors que le jour aurait du se lever, les membres de la FrIm remarquèrent qu'il y avait bien longtemps qu'ils n'avaient plus vu le soleil, ni quoi que ce soit qui aurait pu leur rappeler quelque chose de vivant. Ils firent leurs bagages et repartirent, ils n’étaient plus si loin à présent. A quelque colline de là, se trouvaient les ruines d'un vieux palais ou d'un monastère, style néo rococo baroque classique, avec une touche de surréalisme.... c'était leur destination.
L'ASSAULT
Un groupe de tête avait été choisi pour une mission de reconnaissance (à l'avant ce coup ci). Dedans se trouvaient tous ceux qui avaient été punis durant les dix dernier jours, et Hans fatalement s'y trouvait…Ils avaient devant eux quatre personnages : Trois mages médecins et un sosie de Margareth Thatcher, aussi délicieuse qu'autoritaire. (La lecture de ce récit va demander un peu de culture je m'excuse d'avance pour tous maux de tête provoqués par un afflux trop rapide de références). Spi sorti de sa poche un papier avec la tête de la jeune dame et une somme fort rondelette en dessous : « Maréchal de guerre Varesh : trahison and co à rapporter morte. Récompense : le poids en saucisse frites du plus gros éléphant du monde. » Ils revinrent vite au camp de fortune pour donner ces informations et faire un plan.
Trois heures de palabres, deux heures de discours incompréhensible de Riper sur une stratégie grandiose en quebeco-belgico campagnard et ils se mirent finalement d'accord pour foncer dans le tas… Les trois moines tombèrent rapidement, Varesh fut plus difficile à attraper. Xenos lui courait après et, elle avait moins peur de sa hache que de ses yeux de pervers. Il fallut la bloquer puis l'exterminer à coups de pioche en lui envoyant une bombe au poivre dans les yeux pour l'aveugler et qu'elle tombe enfin.
Durant cet assaut, Khalid n'avait pas bougé, et alors que Varesh expirait sa dernière inhalation d'oxygène, il se leva et dit : « Il est temps, mes amis. Nous allons devoir nous quitter. Ne dites rien car vous ne pourriez comprendre la peine d'un nécro qui a un cœur, mort certes, mais qui bat au rythme de la vie. Le seigneur que mon maitre redoute, va apparaitre à nos yeux, et vous ne comprendrez sans doute pas ce qui se passera. Je vous demande de ne pas me rechercher, de ne pas essayer et de me laisser seul face à mon chemin, un chemin obscure dont seul le nécro que je suis a les cartes et le temps de prendre le temps de faire ces choix difficiles. »
Dans un grand fracas, la montagne entière se souleva. Une bouche se forma, elle sentait vraiment très mauvais... Xenos pensa même que çà ne devait pas être la bouche, mais comment en être sûr... Le mystère fut levé alors que l'orifice émit quelques mots : « CA VA CHIER ». Khalid marcha tranquillement, se mit face à deux énormes yeux de la taille de deux cathédrales, émit quelques mots puis disparut, pour se retrouver juste au dessus de la bouche. Il se pencha à l'intérieur et une main de jeune fille en sortie. Il prit la main dans la sienne, et Hans cru discerner une larme, la main le tira tout doucement à l'intérieur de la bouche où Khalid disparu, tout doucement, après un dernier regard et un sourire en direction de ses frères d'armes de toujours.
Les combattants étaient abasourdi, Xenos se retourna, bomba le torse à en faire exploser son armure puis d'une voix forte dit : « ALORS BANDE DE LAVETTES ! ON LE CHARGE CE MONSTRE OU QUOI ? QUI VEUT MOURIR EN HEROS ? QUI SUIVRA KHALID DANS SON SACRIFICE ? JE SERAIS LE PREMIER A ABATTRE MA HACHE SUR CET HORREUR ET SI JE MEURS CE SERA AVEC VOUS ET AVEC CE MONSTRE. ! CEUX QUI PERISSENT DE LA MAIN DES DEMONS IRONT DANS LE ROYAUME DU TOURMENT ! ET VOUS SAVEZ QUOI ? J’AI TOUJOURS REVE D Y ALLER FOUTRE LE BORDEL ! POUR LA FRIM !!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
Des tempêtes de feu et des météorites s'abattirent sur le monstre. Les guerriers criaient, hurlaient, et malgré la cohue Hans cru entendre dire Xenos « Visez les couilles ! » et Tenchi « Je t'ai déjà dit : Entre les deux yeux !! »
Un flot de monstres apparut et fut abattu sur place par les rodeurs et leurs flèches. Les derniers survivants furent hachés menu par les guerriers alors qu'ils étaient déjà enflammés par les Elémentalistes... Xenos fut touché. Spi apparut et lui prodigua un soin immédiat : il se releva et partit au combat. Lestat utilisait également la mort, puisant dans son énergie vitale. Coco veillait sur lui, ramenant toujours son énergie et sa vie a un niveau où il pourrait survivre. Olga, Thomas et Zéphirot aux cotés de Xenos bloquaient les vagues mortuaires de leurs sabres, haches, marteaux et épées. Dans un coin sombre, Violet agitait son bâton, elle brandissait des murs magiques, déformait la réalité, bloquait les sorts ennemis ou les avalait tout simplement. A droite, dans une calme danse martiale, Rubis balayait l'espace de sa faux et le sang giclait tout autour d'elle sans la salir. De quelque sorte que ce soit, avec grâce et aisance les ennemis tombaient comme s’ils s'apprêtaient à se plonger dans un profond sommeil.
Cependant Abbadon n'avait rien. Il ne semblait rien sentir. Jusqu'à ce que le temps s'arrête. On entendit la voix de Khalid murmurer dans un profond silence, une incantation d'une douceur glaciale et pénétrante, des flux verts apparurent, tels des aurores boréales dans toute la pièce et s'insinuèrent dans la bouche du démon, un temps indéfini se passa.
Soudain un million de petites créatures sortirent du démon, grimpant sur toutes ses parois, le recouvrant presque entièrement. Celui ci se tordit de douleur sous l'attaque intérieure et extérieure qu'il subissait. Il implosa, se gonflant encore et encore puis, comme un soufflet raté, s'effondra. Un cyclone se forma tout autour du cadavre titanesque, et à travers son œil on vit le ciel bleu. Le vent tourna de plus de plus fort et de la terre ressortirent des plantes et des arbres. Bientôt de la terre désolée où ils étaient ne restait plus qu'une immense forêt verdoyante, où les oiseaux reviendraient bien vite refaire leurs nids. Dans le ciel s'élevèrent deux halo, l'un lumineux l'autre sombre, collés l'un à l'autre. La forme tourna sur elle même et devint de plus en plus intense et lumineuse. Tout d'un coup, elle explosa et devint le soleil.
Khalid avait disparu. Nul ne savait où il était allé. On le chercha partout, plusieurs expéditions partirent même pour le Tourment, mais on ne l'y vit pas. La réponse est en fait toute simple… Où se trouve Khalid? Il ne se trouve pas à un endroit…Non…Il suit un long chemin mystérieux, qui le mènera sans nul doute au bonheur. Reviendra-t-il ? Qui ne peut pas dire que la vie est pleine de mystères, dont la curiosité la rend passionnante Khalid suit le chemin qu'il a choisi. Mais Hans sait d'après les mémoires que le Nécro a laissé, qu'il garde une part de chacun de nous près de lui, dans son cœur. Fin

moi j'ai pas lu vous me direz comment c'est si vous avez le courage de lire ><

ben a écrit:

moi j'ai pas lu vous me direz comment c'est si vous avez le courage de lire ><

Alors dans le genre pas croyable tu es vraiment le roi !!