J'ai plié mes vêtements , soigneusement
Les ai déposé sur le côté , religieusement .
On nous à dit : A la douche .
Mais l'eau n'est jamais venu
Les mains d'un enfant qui me touche
Grelottant , perdu !
Là dans la machine assassine
Broyeur d'âme , la simplicité d'un génocide
Puis la liberté , volant dans l'épaisse fumée
Recouvrant la boue acide
Le pire c'est pour les mort-vivants
Condamné à revivre un film d'horreur de mauvais goût
Parsqu'ils ont cette chance d'être survivants
Même en fermant les paupières , pas de bouton stop
Croulant sous les cris de leurs chers , des âmes en loques
J'avais monté ma boutique de fleurs
Ils ont fait une croix dessus
Difficile d'en avoir ne serais ce qu'une sans sépulture !
Humilié , coup de fouet , fusiller , stoker comme des ordures
On priais Dieu tout les jours de nous faire mourir de suite...par amour !
Dieu est universel
La dignité humaine loin derrière
Nous les avons suivi , sans plus de réflexe de survit
Qui croyait en la réalitée d'une suppression massive ?
voilà ma dernière poésie