La question, c'est est-ce qu'on n'a pas tendance à aimer plus les gens qui sont mort plutôt que ceux encore vivant.
Je pense que c'est surtout vrai, parce qu'aimer quelqu'un de vivant, c'est s'engager.
Alors qu'avec un mort, on ne risque plus rien. (Ni de se tromper, ni de se faire tromper, ni devenir dépendant, ni qu'il devienne dépendant, ni qu'il réponde mal à notre amour etc... etc...)
Plus que l'idéalisation (qu'est bien présente quand même) c'est surtout une question d'abscence de confiance dans la nature humaine vivante, je crois. Qui fait qu'il est très difficile de s'avouer qu'on aime quelqu'un tant qu'il est vivant.
En plus, on remarque peut être plus les sentiments qu'on a pour les morts par le manque qu'ils provoquent en nous.
Donc je dirais pas qu'on aime plus les morts que les vivants en fait, je dirais juste qu'on affirme, qu'on assume, ou qu'on découvre plus facilement nos sentiments face à quelqu'un qui est mort que face à quelqu'un de vivant.