Je me lève souvent tôt, j'aime me détendre à la fraîche. Non pas que le soir me déprime, mais du matin ressort la spontanéité.
C'est important la spontanéité sur mon petit bout de terrain. Il est pas bien grand mais pour les fleurs qui le comblent, la sincérité s'impose.
Sans ce rapport de confiance, elles ne peuvent pas s'épanouir, s'illuminer, s'ouvrir et me sourire quand je m'approche pour leur dit "bonjour".
Je m'efforce de prendre soins d'elles et panser leurs blessures. Elles degagent ainsi leur doux parfum teinté de vigueur retrouvée malgré un reste de mélancolie, ce qui me renvoi au centuple l'amour que je leur porte.
J'aime leur compagnie, même si mon terrain a parfois ses caprices, ses tremblements et ses craquelures. Cela créé un peu de boue qui nous rendent plus fort mes fleurs et moi.
Elles ont chacune leur caractère mais elles sont toutes fragiles ! C'est peut-être pour ça que j'ai tendance à les surprotéger et à m'inquiéter au moindre coup de vent... On se ressemble.
Oulà, c'est qu'il se fait déjà tard ! Encore une fois, j'ai passé ma journée parmis elles, si ce n'est par la présence, toujours par la pensée.
Je suis un jardinier, l'artisan de mon terrain. J'aime mes fleurs et les voir s'épanouir m'est précieux.
Je suis un jardinier, l'artisan de mon coeur. J'aime mes amis et les voir sourire m'est précieux.
D'une manière ou d'une autre, mon bout de terrain est le leur...