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 Le piege

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tolosa
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MessageSujet: Le piege   Le piege EmptySam 03 Sep 2005, 13:31

C’était un jeune chien puissant, un berger allemand, au poil ras et luisant. IL n’était pas né ici, mais sur une autre terre dont il fut déraciné par la volonté de la Mère. Pour nous protéger disait-elle. Je ne voyais pourtant pas qui nous pouvions craindre. Peut-être les fantômes qui –paraît-il- logeaient à demeure ? Car nous habitions une très vieille bâtisse : plus de deux siècles s’étaient écoulés depuis sa construction et elle avait connu certains évènements que les vieux de la région aimaient nous rapporter - avec des anecdotes toujours différentes - lorsque nous nous rendions dans le village.
Je me plaisais à croire qu’ils avaient leurs habitudes dans l’aile nord : les greniers y étaient aussi profonds qu‘obscurs et le soir, lorsque le vent cessait de caresser la cime des sapins qui bordaient la ferme et faisait silence, j’entendais distinctement des bruits de pas et des murmures plaintifs. Je les imaginais rejouer sans cesse la même histoire, celle qui avait décidé jadis de leur destin terrestre. Mon frère, un esprit rationnel, qui se perdit par la suite dans quelques études scientifiques, ne voyait là que souris ou mulots, voire échassiers (car la bâtisse était plantée le long d’un grand lac aux allures de marécage). Des échassiers…., et pourquoi pas des hiboux , se reposant de leur vol depuis le grand bois voisin ?
La mère non plus ne croyait pas aux fantômes. Lorsqu’elle revint un soir avec l’animal, elle nous dit ceci, faisant rouler les mots comme autant d’inconvenance : « c’est pour les étrangers ». Je trouvais, à l’époque, la formule curieuse car il me semblait que ma mère voulait dire que le chien était là pour nous protéger contre les étrangers, mais je ne dis rien...

* *
*.

Il était à l’image du pays qui l’avait vu naître. Un jeune sang irriguait ses veines et charriait un sentiment de force et de certitudes. Il était né avec cette idée d’appartenir de droit, non à une quelconque race supérieure, mais au camp des vainqueurs. Que les prix scolaires lui soient en fin d’année décernés lui paraissait une loi de la nature, tout au moins une règle de famille, qu’avait appliquée son père avant lui . Lorsqu’il fut en âge de courir jupons, il ne lui vint jamais à l’esprit que la plus belle fille du collège puisse s’amouracher d’une autre personne que lui. La chose paraissait d’ailleurs à tous impossible et elle ne se réalisa jamais.

* *
*


C’était un amoncellement de vieilles choses dont la valeur s’était perdue avec la disparition de leur propriétaire. Une chaise longue que le grand père aimait par dessus tout sans qu’il ne dise jamais la raison de cette affection particulière, une commode branlante qui depuis longtemps n’avait plus d’office à remplir. Quelques vieux tableaux se résignaient également à leur présence dans ce grenier. Ils traînaient à terre, accompagnés dans leur chute par des almanachs aux pages si passées que les années dont ils portaient les jours n‘étaient plus déchiffrables.
Elle trottait parmi ces choses, furetant pour dénicher une maigre pitance nécessaire à sa survie. Elle savait qu’au delà, il y avait un autre monde, mais elle n’osait en franchir le seuil. La bas, la bête régnait en maître, et elle entendait chaque soir son pas qui, cependant, lui paraissait depuis quelques jours plus lourd.

* *
*.


La cage mesurait une petite dizaine de mètres carrés. Le jeune fauve en faisait tous les jours inlassablement, méthodiquement, le tour. L’exercice faisait saillir sa musculature puissante. Il tournait inlassablement et ses griffes labouraient un sol qui, peu à peu, perdait toute verdure pour devenir nu et dur comme le roc. Mêmes les pluies d’automne ne réussirent plus à l’attendrir : elles ne firent que rendre sa cage inhospitalière , confinant l’animal, lors des saisons froides, dans la niche que le père avait construite.

* *
*.

Les premiers choix vinrent après le bac. Il opta pour la faculté afin de faire son droit, comme son père avant lui, et puis « Science Po » Paris. Fils , ton chemin est tracé !
A la fac, il ne se fit pas beaucoup d’amis. Il faut dire qu’annonçant comme une évidence naturelle sa future intégration à Science Po Paris à la sortie de ses quatre premières années, il fut rapidement mis à l’écart, l’éclat de ses résultats universitaires le protégeant cependant des railleries, mais suscitant un surcroît de jalousie. Il n’en fut pas affecté : son père lui avait appris jeune à ne pas tenir compte de l’avis de la masse, toujours médiocre selon lui. Il n’était pas seul cependant, outre les diverses amies qui finissaient régulièrement dans son lit, il fut rapidement entouré de certains compagnons, le terme est plus exact que celui d’amis. Ils étaient attirés par sa générosité, qui n’était pas feinte, et par son charisme (cette proximité pour certains constituait un moyen pratique de draguer les amies de ses amies).
Ce fut au cours de sa deuxième année qu’il rencontra Alicia, jeune étudiante superbe, plus artiste que juriste, qu’il décida de conquérir aussitôt. Il fut tout étonné de ne pas réussir dès la première sortie étudiante là où jadis il ne connaissait pas l’échec. Cependant, n’étant pas homme à accepter des rebuffades, il fit donner son sourire le plus charmant, et les mots d’esprit les plus spirituels – ainsi que les moyens financiers de son père - volèrent à son secours pour remporter de haute lutte, fait nouveau pour lui, la victoire. Ils vécurent une grande partie des dernières années de droit ensemble, dans l’appartement coquet que son père louait à son nom à deux pas de la faculté. Puis, ayant réussi son concours d’entrée à Science Po, il monta à Paris. Alicia ne le suivit pas. La vie parisienne, l’âpreté des études, ne lui donnèrent guère le temps – ni l’envie en vérité – de revenir la voir. Ils correspondirent beaucoup au début, puis elle ne reçut ses lettres que de loin en loin. Le temps déposa sa couche meurtrière sur ce premier amour.

* *
*.


Bientôt, il fallut raser le bois. Il faut produire plus pour rembourser la coopérative me dit mon père en ébouriffant mes cheveux comme si ce geste pouvait dissiper mon chagrin aux quatre vents. Ces quatre vents qui maintenant soufflaient sans retenue, sans obstacles naturels pour en réduire les ardeurs. Mais mon père avait raison bien sur : ces cinq hectares de forêt étaient inutiles et rendaient malaisés le travail des parcelles environnantes. La compétition économique exigeait son tribut et il fut rapidement acquitté.
Pendant ce temps, l’animal continuait, inlassablement, à tourner en rond.

* *
*.


Elle ressentit dans les fibres sensibles de son être la disparition de la bête. Il lui fallut toutefois encore quelque temps pour s’enhardir hors de sa cachette, l’espace demeurant imprégné par l’odeur du félin. La faim cependant rapidement lui imposa sa loi. Elle partit à la découverte d’un nouveau territoire.
* *
*.


La Mère n’aimait pas les rongeurs. Elle fit installer dans les pièces que son chat ne gardait plus des pièges à souris ancienne façon. Il s’agissait de petites cages de forme ovoïde ouverte à l’intérieur, construite de façon que l’animal puisse entrer mais ne plus jamais sortir. A l’intérieur était placé un appât, un vulgaire fromage hollandais lui paraissait suffire.

* *
*.

Après Science Po, et un temps de passage obligé dans l’administration, il fut débauché par un grand groupe agroalimentaire. Il fut rapidement chargé de la restructuration de certaines branches de ce groupe. D’appréciable, sa position sociale devint importante, même au regard des exigences de son père. Il en ressentit une fierté considérable, celle du travail accompli et, petit à petit, un sentiment –trompeur- de plénitude, celui que confère le pouvoir et l’argent, l’envahit. Dans le même temps, il fit un mariage aussi convenable qu’affectueux. Une femme agréable, amante satisfaisante, quelques entorses au contrat nuptial lorsque le désir l’exigeait, une position sociale élevée, que souhaiter de plus ? Rien ne semblait pouvoir troubler sa quiétude : sa voie était effectivement tracée.
Un soir cependant qu’il rentrait tard de son bureau, il fit une halte, sans s’en expliquer vraiment la raison, dans une petite église de quartier. Il ne possédait pas un esprit très religieux ni la volonté d’expier quelques péchés. En vérité, enfant, il avait toujours apprécié la qualité, sinon l’onctuosité du silence qui sourdait des pierres anciennes. D’ailleurs, dans les replis si secrets de son âme qu’il avait perdu la trace de leur existence, survivait le regret de la disparition des antiques pharmacies qui recelaient le même type d’ambiance. Un silence épais, un apothicaire âgé, s’exprimant lentement et doucement, qui délivrait ses produits comme autant de philtres magiques, de vieux bocaux empilés sur de vieilles étagères que son imagination enfiévrée remplissait de charmes anciens, comme il avait aimé ces instants – rares – car il a toujours été de constitution robuste- où il accompagnait son père après une visite médicale dans ces lieux singuliers !
Ce soir là, donc, il s’arrêta un instant sur le seuil de la maison commune. Ses yeux rapidement s’habituèrent à la demi-obscurité des lieux. Il s’avança dans l’allée centrale. Tout à sa gauche, il entendit un petit rire et l’agréable frou-frou d’une robe légère. Il aperçut deux silhouettes enlacées. Ce qu’il vit à la faible lumière des candélabres lui fit chavirer le cœur. Il avait souvent lu l’expression selon laquelle le sol se dérobait soudain sous les pieds et elle lui avait toujours paru grotesque ou grossière. Pourtant jamais à l’instant pareille tournure littéraire lui paru plus exacte. Il s’écroula littéralement à terre et ne fut retenu dans sa chute que par le banc auprès duquel il se tenait.
La femme, tendrement tenue par son amant, levait sa tête vers ce dernier, dans une posture extatique et son regard exprimait un amour qui n’était en aucune façon déplacé dans ce lieu de prière. Il y avait dans ses yeux, tant de confiance, d’adoration et de désir - qui allait bien au delà des besoins charnels -, que leur passion invitait à croire en Dieu. Et c’est cet amour là, qui l’avait, par sa puissance, ébranlé. Car cette femme, cette amoureuse, c’était Alicia : son cœur, qui battait en rafale, en était persuadé. Il se leva aussi vite qu’il le pu et se rapprocha du couple qui, toujours tendrement serré l’un contre l’autre dans un recoin de l’église, ne s’aperçut pas de sa présence. Les dernières lueurs du jour finissant irradiaient en une myriade colorée les deux amants de lueurs poétiques. Il n’osa pas troubler leur étreinte.



* *
*.
La terre ne donne pas assez me dit mon père. Nous ne pouvons pas nous permettre de t ‘envoyer à l’Université poursuivre tes études. Tu comprends : j’ai besoin de toi ici et tu dois nous aider. Il y avait dans la voix de mon père une mélange de résignation abjecte et d’insigne faiblesse. Ce qu’il vit dans mon regard lui fit détourner le sien.


* *
*.


La jeune souris affamée sentit l‘odeur enivrante du fromage. Sa présence en ces lieux lui paru suspecte d’autant plus qu’elle se mélangeait avec celle plus inquiétante d’un humain. Elle savait qu’elle devait se méfier des géants qui peuplaient la terre mais la faim emporta toute raison. Elle s’approcha de la cage.

* *
*.

La douleur ne s’effaçait pas. Il avait beau se plonger dans le travail, rechercher le réconfort dans les bras de ses différentes maîtresses, le visage d’Alicia revenait sans cesse à la surface, comme un lourd reproche. Il avait le sentiment d’avoir perdu quelque chose d’essentiel mais sans vouloir comprendre ce qui le tourmentait. Jamais une femme ne l’avait regardé ainsi. Alicia peut-être, mais il y avait si longtemps… Et il avait tant de mal à se souvenir de ces années là…
Il décida qu’il méritait un peu de repos : il se rendit en province

* *
*.
La douleur ne s’effaçait pas, tournant en rond dans sa cage, il ne cessait de meurtrir les délicats coussinets de ses pattes. Une envie folle de mordre, de déchirer cette souffrance s’empara définitivement de lui. Il commença à ronger systématiquement les barreaux de la cage.
* *
*.

Elle se faufila dans le pièce pour dévorer le morceau de fromage. Une fois repue, les sens en aguets, elle voulu repartir mais n’y arriva pas : les tiges de fer de la cage l’en empêchaient. Une vague irrépressible de terreur et de désespoir la submergea.
* *
*.

Il tomba en panne en pleine campagne. Bien évidemment, compte tenu de la haute technologie dont il avait exigé la présence dans son véhicule il lui était impossible de procéder à la moindre réparation. Pour tout arranger la zone où il se trouvait était hors réseau. Contrarié, il avisa un vieux chemin qui semblait mener à une ancienne ferme que commençaient à masquer les plantations agricoles. IL décida de s’y rendre.
L’endroit ne semblait guère hospitalier. La vieille bâtisse paraissait à l’abandon et l’on aurait pu croire que toute vie avait déserté depuis fort longtemps les lieux s’il n’y avait à une vingtaine de mètre ce chien emprisonné dans une cage qui aboyait comme rendu furieux par sa présence. Il entendit soudain claquer une porte et une femme d’un âge indéterminé s’approcha de lui. Que voulez vous demanda-telle d’un ton rude ?


* *
*.

Dans les greniers de l’aile nord, rien ne vient plus troubler le silence. Une odeur âcre d’abandon et de solitude règne en maître. Il semble que les fantômes aient disparu où peut-être est-ce que j’ai trop grandi pour les entendre encore ? Je ne saurai le dire mais je ne vois plus dans ces lieux que poussières et pourritures. De la hauteur qui est la mienne, je vis arriver l'inconnu bien avant ma mère. Je descendis les escaliers à la volée. Il se trouvait en face de moi, mais ne porta son attention que sur ma mère. Il était dans la force de l’âge, un homme riche sans doute. Il fit ses excuses à ma mère et lui présenta sa situation tout en lui demandant poliment s’il pouvait téléphoner. Mais la douceur de ses phrases n'étaient qu'apparence. Tout dans sa posture et dans le timbre de sa voix était marqué du sceau de l’autorité. Pour lui, sans doute, il n’était pas concevable de recevoir un refus. Ma mère, d’hostile, devint rapidement obséquieuse. Il n’y avait là rien de surprenant : mille ans de servage continuaient à produire leurs effets.
Il n’eut même pas le temps de remercier ma mère. Il sentit plus qu’il n’entendit céder la porte de la cage où se trouvait l’animal. En un instant le fauve fut sur lui et lui lacéra la gorge.
C’est à ce moment seulement que ma main referma le loquet.

Toulouse août 2005
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MessageSujet: Re: Le piege   Le piege EmptySam 03 Sep 2005, 17:07

J'ai pas tout lu(j'avoue)jsuis pertirbée par les 2 histoires parallèles j'arrive pas à entrer ds l'histoire et je m'embrouille.Ca n'empêche pas que c'est trés,trés bien écrit :)

T'as pris des cours??tu écris des romans aussi?
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tolosa
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MessageSujet: Re: Le piege   Le piege EmptySam 03 Sep 2005, 17:53

Erinn a écrit:
J'ai pas tout lu(j'avoue)jsuis pertirbée par les 2 histoires parallèles j'arrive pas à entrer ds l'histoire et je m'embrouille.Ca n'empêche pas que c'est trés,trés bien écrit :)

T'as pris des cours??tu écris des romans aussi?


Il y a trois histoires parallèles... Je n'ai pris aucun cours. Je n'écris que pour mon plaisir. Je n'ai en plus pas tellement de temps pour le faire.Quand j'étais plus jeune j'écrivais essentiellement des poêmes.
Là je m'essaie depuis quelques temps à la courte nouvelle.
Merci en tout cas d'y avoir jeté un oeil. Prend un moment le temps de le lire entièrement.. je crois ce texte plus puissant que le précédent
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MessageSujet: Re: Le piege   Le piege EmptySam 03 Sep 2005, 18:06

J'ai préféré le précédent...c'est bête:tu devrais essayer de te faire publier.
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tolosa
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MessageSujet: Re: Le piege   Le piege EmptySam 03 Sep 2005, 18:18

Erinn a écrit:
J'ai préféré le précédent...c'est bête:tu devrais essayer de te faire publier.

C'est évidemment une question de goût, de ressenti personnel. la première histoire est universelle car combien de personnes au final vivent une réelle histoire d'amour dans leur couple? Combien de personnes arrivées à un certain âge ont le regret d'un amour ancien sans se rendre compte que si elles avaient vécu cet amour rêvé, l'histoire aurait été peut-être la même. Il n'y que peu d'amour heureux....
La seconde est plus complexe. Il y a trois histoires, celle du chien, celle de l'homme qui réussit (en apparence) et celle de la souris.
L'idée qui préside à cette petite nouvelle est qu'il n'y a pas de liberté. Le chien n'est qu'un avatar de l'homme qui a réussi. Les deux possédaient la force et la beauté et ils ont été, l'un par la mère, l'autre par son père, conduit à vivre une existence différente de celle qu'ils auraient dû avoir. Le piège que va expérimenter la souris (qui se jette dans le piège parcequ'elle obeit à sa nature), c'est cela, cette incapacité que nous avons à inflechir les contraintes sociales et familiales, pour imposer notre propre bonheur. Il est juste alors que l'homme périsse des crocs de cet animal qui n'est en réalité qu'une projection de lui-même. Il était mort il y a longtemps déjà, mort d'avoir choisi de vivre une existence sans doute conforme aux voeux de son père mais contraire à ce qu'il voulait vraiment.
La mort ne cesse au cours de cette histoire de gagner du terrain ce que révèle le contexte, la nécrose de l'exploitation familiale qui après la perte des bois voit la disparition de ses fantômes et donc de son âme....
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MessageSujet: Re: Le piege   Le piege EmptySam 03 Sep 2005, 18:26

Et puis j'aime bien lire sur du papier,un bouquin reliè et tout et tout,ça fait partie du plaisir...
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MessageSujet: Re: Le piege   Le piege EmptyDim 04 Sep 2005, 01:06

C'est vrai que personnellement, entre lire devant mon écran, et un bon bouquin bien au chaud sous la couette, allongé avec un oreiller dans mon dos, le choix est vite fait, c'est pas vraiment la même sensation ! Le piege 3652sp4

Sinon oui c'est bien écris, (j'ai lu le début, la fin, et un morceau du milieu, dsl les quelques paragraphes restant je les ai juste survolé moi aussi, désolé ! ^_^ ), mais t'arrêtes pas surtout, continue d'écrire, surtout a la façon du premier, qui est particulièrement joli ! Le piege Amour57 (je n'ai pas laissé de message sur celui là car je n'avais pas le temps, je me rattrape ici ! )
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MessageSujet: Re: Le piege   Le piege EmptyDim 04 Sep 2005, 11:30

Raziel a écrit:
C'est vrai que personnellement, entre lire devant mon écran, et un bon bouquin bien au chaud sous la couette, allongé avec un oreiller dans mon dos, le choix est vite fait, c'est pas vraiment la même sensation ! Le piege 3652sp4

Sinon oui c'est bien écris, (j'ai lu le début, la fin, et un morceau du milieu, dsl les quelques paragraphes restant je les ai juste survolé moi aussi, désolé ! ^_^ ), mais t'arrêtes pas surtout, continue d'écrire, surtout a la façon du premier, qui est particulièrement joli ! Le piege Amour57 (je n'ai pas laissé de message sur celui là car je n'avais pas le temps, je me rattrape ici ! )

merci. mais il faut lire en entier en particulier ce texte qui est long je le reconnais (cinq pages en times new roman interligne 1 caractère 12), car c'est un tete dont l'intérêt tient à la progression. Le piège se met en place tout le long du récit.....
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