Journée nationale "d'Iza réfléchit trop!"

Des fois, j'aimerais franchement être croyante...

En n'importe quoi, Allah, Boudha, Dieu, Vinchu, en mère nature, peu importe mais croire en quelque chose. Pouvoir se raccrocher à une entité supérieure qui contrôle tout et rien et me dire que si je suis dans la merde, je ne suis pas toute seule ! "Il" ou "elle" est avec moi !

Comment qu'on fait ?

Allez y, racontez moi comment vous tenez le coup face aux coups durs ?

Peut-être qu'il faut simplement croire en soi même ?

TITI REVIENS ! Viens m'étaler ta théorie ! HURRY UP !

Ah ben jcrois en rien non plus donc....

Et face aux coups durs ben............ jfais avec les moyens du bord

Moi pareil mais ça commence à être limite !

Ptêtre que si j'allais chez dans une de ces sectes du bonheur, ça serait plus facile ! J'espère qu'ils acceptent les chiens, les chats, les gosses et les barbus !

C'est très difficile de ne pas croire, j'en suis aussi hélas. J'envie réellement les croyants à ce niveau là moi aussi.

C'est très angoissant de ne pas croire et si parfois il m'arrive de me laisser submerger par des questions existentielles je panique complètement.

En même temps je me dis que je suis lucide et que ces gens (les croyants) enfin surtout les pratiquants vivent dans leur bulle et pas dans la vérité.
Quelle prétention de croire que nous survivrons quelque part...
L'humain est d'un égocentrisme impressionnant

Après Face aux coups durs, tu ne peux te racrocher qu'à toi même ou à tes proches. Le pire étant la maladie ou la mort de ce que tu aimes. Le reste me semble gérable à priori, enfin facile à dire...

megaouf a écrit:

C'est très angoissant de ne pas croire et si parfois il m'arrive de me laisser submerger par des questions existentielles je panique complètement.

C'est ma journée panique là !

Touuuuuuuuuuut va bien !

Moi je crois en Dieu. Ca m'apporte beaucoup, je sais que ce en quoi je crois n'a pas d'existence réelle mais spirituelle. J'essaye de trouver dans la foi une sorte de sérénité intérieure qui me permet de gérer les moments difficiles.
C'est pas très facile à expliquer mais par exemple, quand un coup dur arrive, je considère Dieu comme un proche à qui je peux m'adresser pour soulager ma souffrance.

Enfin zaza si t'as des questions je peux essayer d'y répondre.

Il m'arrive de parler à Dieu (et pourtant je n'y crois pas )

Je lui demande des choses parfois, ou je l'insulte, c'est balot mais c'est comme çà, les restes sans doute de mon éducation...
Je le crains aussi quelque part...

çà m'enerve tout çà car quand je réfléchis à la chose, NON JE N'Y CROIS PAS (plus) mais çà reste encré en moi et c'est pénible, parce que j'ai gardé que le mauvais de ma religion.
A savoir, la culpabilité et malheureusement je n'ai pas conservé le meilleur de ces croyances stupides : l'espoir d'une vie meilleure après

'Tain, Meg, je serais de toi, j'aurais peur parce que je pense exactement comme toi !

Toute mon enfance a aussi été "chrétienne" et même si maintenant je me suis fait ma propre opinion sur l'affaire, je reste cloîtrée dans cette optique de "punition si je ne suis pas le droit chemin". Genre si je ne trouve pas de boulot ou qu'un coup dur m'arrive, c'est pour me punir !

C'est dingue ça comment on est conditionné !

Nounouche a exactement expliqué ce que je trouve génial dans le fait d'avoir la foi... trouver une oreille spirituelle en quelque sorte. Et je n'y arrive pas !

Pour ma part, je reçois plus de réponse quand je cause à mon chien !

moi je rale et quand je suis a bout je boude un bon coup sous ma couette et c'est reparti !

Freak a écrit:

moi je rale et quand je suis a bout je boude un bon coup sous ma couette et c'est reparti !

C'est sûr que ça fait toujours du bien de couler un gros caca nerveux sous la couette...

Mais question croyance, tu te rattaches à quelque chose ?

pas vraiment et pourtant on m'a envoyé à l'eglise ....

je me dis que s'il y avait un dieu il n'y aurait pas de guerre ou de famine. C'est un peu simpliste comme pensée mais je n'y peux rien.

Personnellement, je ne crois en rien non plus, donc pas d'expérience à partager à ce niveau-là...

Mais ce qui m'étonne dans ce que vous racontez, c'est que vous associez le sentiment de culpabilité à l'éducation religieuse. Je crois (ah, bin si, finalement...) que ça n'a rien à voir. On peut avoir un très fort sentiment de culpabilité sans rien connaitre à la religion. J'aurais meme tendance à penser que c'est lié au psychisme humain, mais c'est une autre question...

Pour Impré: c'est un mauvais moment à passer. Tu vois tout en noir, sans doute parce qu'une goutte a fait déborder un certain vase. Mais il suffit d'une petite joie pour que tu retrouves confiance en toi.

Bon courage à toi!

Ma foi penche du meme coté que mynia... pour tomber très bas parfois, certes, mais a chaque fois que je me sens "in the blouse" je mets une robe ...
ouep, j'humorise ! mais la vie m'a appris a trouver le bon coté des choses, des evènements et des hommes ( vicieuses, nan pas ) de l'humanité

Et ne pensez pas que je me moque, surtout pas
croire c'est le seul moyen pour l'etre humain d'avancer ...

Mynia a écrit:

Mais ce qui m'étonne dans ce que vous racontez, c'est que vous associez le sentiment de culpabilité à l'éducation religieuse. Je crois (ah, bin si, finalement...) que ça n'a rien à voir. On peut avoir un très fort sentiment de culpabilité sans rien connaitre à la religion. J'aurais meme tendance à penser que c'est lié au psychisme humain, mais c'est une autre question...

sans doute qu'on peut ressentir de la culpabilité en dehors d'une éducation religieuse.
Néanmoins en ce qui me concerne çà reste lié à cette éducation car je garde un souvenir cuissant de mes séances de confession auprès d'un prêtre catholique sadique qui obligeait la petite fille de 7 ans que j'étais à avouer des pêchés ignobles, alors que je n'avais rien à dire ! (on fait quoi d'horrible à 7 ans ???? )
Du coup j'inventais, c'est quand même un comble !!! ... et la culpabilité ne m'a plus jamais laché à partir de là

megaouf a écrit:

r je garde un souvenir cuissant de mes séances de confession auprès d'un prêtre catholique sadique qui obligeait la petite fille de 7 ans que j'étais à avouer des pêchés ignobles, alors que je n'avais rien à dire ! (on fait quoi d'horrible à 7 ans ???? )
Du coup j'inventais, c'est quand même un comble !!!

pardon mais c'est trop bon le coup des pêchés inventés !!!

Ninoche a écrit:

megaouf a écrit:

r je garde un souvenir cuissant de mes séances de confession auprès d'un prêtre catholique sadique qui obligeait la petite fille de 7 ans que j'étais à avouer des pêchés ignobles, alors que je n'avais rien à dire ! (on fait quoi d'horrible à 7 ans ???? )
Du coup j'inventais, c'est quand même un comble !!!

pardon mais c'est trop bon le coup des pêchés inventés !!!

oui avec le recul je trouve çà drôle

Maintenant c'est sûr que si j'imagine mon fils aujourd'hui dans une telle situation j'enragerai
Je ne l'ai jamais dis à ma mère, mais ces séances de confession étaient horribles pour moi.

Il fallait être crédible, tout en disant des énormités.
Ex je lui disait que je volais dans le porte-monnaie de ma mère, alors que jamais au grand jamais j'aurai osé ni même voulu faire une chose pareille
Et lui jubilais... en me donnant l'absolution. Pathétique

Oh oui, je m'en souviens aussi de ses séances de fous !!
Je réfléchissais aussi depuis la veille pour trouver quelque chose à raconter...

"j'ai été méchante avec maman, j'ai répondu une fois... j'ai râlé quand je devais aider ma grand mère..." et patati et patata... et le prêtre dans des hochements de tête m'enfonçait dans mon mal être. Et là, je me disais "oh mon dieu, je suis odieuse !"

Quelle comédie !

oooh zaza j'e revie-s pas de lire çà aussi de toi

moi qui pe-sait être tombé sur u curé sadique


le hocheme-t de tête itou

vi voilà ! et pis moi aussi je réfléchissais au truc ava-t , et pis si j'hésitais, il e ma-quait pas de me suggérer lui même quelques mauvaises actio-s !!!

ralala c(était do-c u-e coalitio- catho

Bin les filles, vous n'êtes pas les seules!

Ma mère m'a raconté que, petite, elle faisait des listes de péchés pour avoir des trucs à raconter au curé. Et c'est vrai: je suis tombée sur une de ses antisèches.

Et hier justement, je parlais avec des amis qui, comme vous, lors de séances de confessions, inventaient des trucs pour avoir quelque chose à dire.

Je comprends que le fait de s'inventer une culpabilité là où il n'y en a pas vous conduisent à l'association religion/culpabilité que j'ai trouvée étrange.

La croyance a ça de bien qu'elle te permet effectivement de compter sur un truc supérieur bienveillant ou malveillant.
Pouvoir lui balancer toutes nos craintes, l'accuser de toutes nos peines ou prier pour une vie meilleure.

Mais à trop prier, on perd du temps!
J'ai dans l'idée que la croyance te plonge dans un monde imaginaire et t'empêche de voir les choses comme elles sont.

Je me joins à vous, les filles qui assumez à 100% vos angoisses et vos responsabilités.
C'est pas facile tous les jours, les plus grandes claques que je me suis prises (attention, à ne pas mettre sur un pied d'égalité mais... grandes claques à leur tour)
La mort de mon premier chien par euthanasie, j'étais là, je l'ai moi-même décidée, je l'y ai moi-même amené et je l'ai tenu pour l'injection.
D'en parler, j'ai encore les larmes qui me montent au yeux.
Le décès de mon grand-père il y a quelques petites années.

C'est tellement vulgaire la mort quand tu acceptes qu'un corps sans vie n'est plus rien qu'une enveloppe vide. Que l'absence n'est rien d'autre que l'absence, qu'il n'y a pas d'âmes qui voguent ici et là, que la personne ne peut pas sentir ou voir ta peine de l'avoir perdu et se réjouir de l'amour que tu lui portais.

Mais bon, c'est ça la vie.
Moi aussi, quand tout est trop lourd pour moi, je me glisse sous la couette et je dors, dors, dors, jusqu'à ce que l'orage passe.

Merci Pinocc et tous les autres aussi...

C'est rassurant des fois de voir que d'autres personnes sont dans la même situation !

Citation :

C'est tellement vulgaire la mort quand tu acceptes qu'un corps sans vie n'est plus rien qu'une enveloppe vide. Que l'absence n'est rien d'autre que l'absence, qu'il n'y a pas d'âmes qui voguent ici et là, que la personne ne peut pas sentir ou voir ta peine de l'avoir perdu et se réjouir de l'amour que tu lui portais.

Je dirais pas vulgaire, mais horrible, mais ta définition est bonne sinon

megaouf a écrit:

C'est très difficile de ne pas croire, j'en suis aussi hélas. J'envie réellement les croyants à ce niveau là moi aussi.

C'est très angoissant de ne pas croire et si parfois il m'arrive de me laisser submerger par des questions existentielles je panique complètement.

En même temps je me dis que je suis lucide et que ces gens (les croyants) enfin surtout les pratiquants vivent dans leur bulle et pas dans la vérité.
Quelle prétention de croire que nous survivrons quelque part...
L'humain est d'un égocentrisme impressionnant

Après Face aux coups durs, tu ne peux te racrocher qu'à toi même ou à tes proches. Le pire étant la maladie ou la mort de ce que tu aimes. Le reste me semble gérable à priori, enfin facile à dire...

Toutes les croyances ne considèrent pas que nous survivons après la mort.
Si vous ne croyez pas en ça, vous ne croyez pas en ça, point. Pas besoin d'y croire pour croire en quelque chose.
Toutes les religions et croyances ne se ressemblent pas, loin de là. Et si vous n'en trouvez aucune qui vous conviens, vous pouvez toujours vous créer une toute faite, rien que pour vous (un peu comme moi et ma Sandrilicia)
Personnellement, je peux croire en un guide "supérieur" (enfin, pas si supérieur que ça quand même ^^ ). Mais j'ai du mal à croire dans un concept de Dieu aux super pouvoir absolus, par exemple... Donc ma croyance est plus centré sur des entités, comme Sandrilicia. Qui me semblent plus crédible et surtout plus proches. (sinon, quand je pense à Dieu, quand j'y pense, je pense plutôt à quelque chose de complètement non humain... plus comme "la nature" dans son ensemble par exemple...)

C'est tout un cheminement pour trouver dans toutes les idées qu'il peut y avoir celles qui nous plaisent et celles qui nous plaisent pas, pour se trouver SA croyance à sois. Celle qui raisonne vraiment au fond de nous. Celle qui a éliminé toutes les absurdités qui ne nous conviennent pas.
(Attention, ce sont des absurdités pour nous parce qu'elles ne provoquent qu'un décrochement chez nous... Pour d'autres, si ça permet leur élévation spirituelle, c'est qu'ils ne perçoivent pas les choses de la même manière, le seul intérêt de croire c'est d'arriver à cette élévation spirituelle, les "absurdités", c'est seulement ce qui nous empêche de l'atteindre.)

Pinocchio a écrit:

Mais à trop prier, on perd du temps!
J'ai dans l'idée que la croyance te plonge dans un monde imaginaire et t'empêche de voir les choses comme elles sont.

C'est le gros défauts des croyances transcendante ça. Type catholicisme classique.
Les religions transcendantes conçoive Dieu, et les esprits (anges etc...) comme ne faisant pas partit du monde. Comme étant au delà, dans une sorte d'autre univers au delà de notre monde. Univers qui nous serait inaccessible à nous.
C'est une conception des choses. Mais c'est vrai qu'elle a tendance à couper de la réalité.
Personnellement, je préfère les religions immanente, comme les religions païenne d'Europe avant l'arrivée du christianisme. Ou comme certaines formes de christianisme contemplatif.
Elles conçoivent les dieux ou les esprits comme faisant partit du monde. Un peu comme une sorte de fluide qui nous englobe, tout autour de nous.
C'est ce genre de religion qui donnent un esprit au pierres aux arbres, au fontaines, à la nature (le dieu pan par exemple) ou pour les plus "récentes", monothéistes, qui voient l'essence de Dieu dans chacune de ces choses.
Ces religions plutôt que de nous orienter vers de la "théorie", dans une sorte d'élévation qui nous fait effectivement quitter le monde, nous orientent vers une expérience sensible du monde autour de nous. Nous apprennent à entrer dans une sorte de symbiose.
C'est tout autre chose.
C'est clairement une autre perception de la réalité.
Mais je ne dirais pas que c'est un éloignement. Ou une moindre perception de sa nature. Au contraire.